Sujet: Saïkon [En cours : 100 %] Jeu 29 Déc - 15:27
Saïkon
Prénom : Saïkon Nom : Inconnu pour le moment Age : 44 ans Lieu de naissance : East Blue Race : : Homme ♂ But(s) et rêve(s) : Découvrir chaque recoin du globe et devenir un pirate renommé Camp et grade : Capitaine Pirate Equipage/Tribu/Parti : Aucunes idées pour le moment Arme(s) : Pieds et Mais + Bracelets de forces {Haki} Dieu/Statut : Aucun
Apparence & Caractère
Vendredi 13 octobre 1857 à North Blue, un vendeur tenant une épicerie, témoigne le passage d'un pirate recherché. Le commerçant n'avait pas démasqué le truand, ne sachant pas son identité, il resta courtois et poli. Maintenant qu'il prit connaissance des faits, il se sent en danger. Mais rassuré par mon équipe et moi-même, nous savons donc où et comment se déplace le fugitif.
Rapport de l'officier Sherlock Fiewman, le 15 octobre à North Blue.
Le témoignage :
Une personne vint frapper à ma porte. Cela devait être Sheldon, le livreur qui devait m'apporter mes commandes. Je dis avec ma grosse voix rauque : « Entrez ? ». La clenche fit un demi-tour sur elle-même et une tête sortie. Je fis une sorte de grimace en le voyant, car je m'attendais à voir mes commandes et le livreur. Je vis un autre homme. Si tôt le matin c'était très rare, surtout un dimanche. En voyant son physique, je n'aurais jamais cru que cet homme était recherché pour un crime contre le gouvernement mondial. L'idée qu'il soit un bandit ne met même pas passée par la tête. Un physique qui laissait envisager un personnage bien ciblé : tout d'abord, cette forme de visage, large et forte, celle-ci arborait un menton en point doté d’une postiche blanche.
Je baissais la tête sur mes relevés de compte pour ne pas montrer que je l'occultais. Il passa devant moi : il cherchait des provisions dans les rayons. Je continuais de l'observer du regard : sa bouche était dotée de lèvres épaisses et d'un sourire généreux. Une dentition plutôt bien rangée, mais quelque peu jaunie par le temps. Je m'attendais à entendre une voix rauque et bourdonnante sortant de sa bouche. Après avoir fait le tour des rayons et de la boutique. Il passa en caisse pour valider sa commande. Il ouvrit la bouche pour sortir une réplique : « Bien le Bonjour, je vais vous prendre cela ». Il avait dans son panier, une boîte de conserve contenant du calamar à la sauce tomate, une bouteille de rhum et une grosse miche de pain. Il était très poli et très aimable.
Plus je vous parle, plus j'ai du mal à vous croire, car cette personne n'avait rien de méchant, de part son physique, que sa psychologie. Ensuite, un nez de grande taille, quelque peu à plat et busqué. Pour finir sur la partie de son visage attaquons-nous au regard. C'était la seule chose qui pouvait démentir sa personnalité, c'est son regard qui était avide de sentiments et avide d'expressions. Je ne saurais vous dire. Lorsque sa vue se canalisait sur un point, on aurait dit qu'il visionnait toute la pièce. Son champ visuel semblait anormal. Comme si chaque prise de vue était une proie à chasser. Sans doute une force majeure de sa personnalité : à la fois rude et impénétrable, glacée et perspicace. La vue est un pouvoir considérable pour l'homme, mais chez cette personne, c'était son atout majeur ! D'un noir ténébreux, il s'avère être le noir du crépuscule. J'évitais en tout point de croiser ces mirettes par peur d'être vu comme un gibier de choix.
Il continuait à parler et moi je ne l'écoutais que d'une oreille, l'autre elle n'était pas présente, car la majorité de mon cerveau était concentrée sur son physique si troublant. Je ne peux vous dire ce qu'il a dit précisément, mots pour mots. En tout cas, il se présentait, donnait la raison de sa visite et ses ambitions. Du peu d'écoute que je lui donnais, il disait brièvement qu'il se nommait : Saïkon, qu'il était très intéressé par le pain blanc placé à l'arrière boutique.
Je lui aurais donné la quarantaine un petit peu plus. Je le laissais parler, tout en écoutant, je regardais l'individu en détail. J'en étais où déjà ? Les yeux, le nez, la bouche... Ah oui ! Les cheveux : une chevelure blanche, rayonnante au rayon du soleil traversant la baie vitrée. Ses cheveux longs coiffés en arrière, sans gel et sans résine, un effet naturel très original. Sur la totalité de sa boite crânienne, sa tignasse était plaquée et parsemée de trait rectiligne donné par la forme du peigne. Il essayait de me convaincre de lui faire des prix, car il devait économiser pour les voyages à venir, mais je ne donnais pas réponse, pour le moment, faisant des signes de tête pour acquiescer à ce qu'il disait. Il avait un style vestimentaire dégarni et réchauffé. Il portait sur lui un morceau de tissu bleu coupé aux bas des genoux. Un bracelet en bronze ornait sa cheville, vu sa taille, il n'avait pas l'air tout léger. Une ceinture immense parée d'une tête d’animal étrange très belle et brillante. La masse de tout cela devait être importante. Mais aucune faiblesse n'apparaissait sur sa façon de marcher. Juste un bruit de casserole retentissait à chacun de ses mouvements. Il ne portait rien sur son torse, nu sans aucune pilosité. Deux bracelets entouraient ses poignées, ils étaient d’une dimension importante, leurs masses aussi.
J'aurais pu lui assigner un métier, ouvriers. Il avait aussi une caisse remplie de bouteilles. J'avais oublié qu'il était venu prendre de la nourriture. Il avait l'air heureux, vu son débit de parole. Je pouvais conclure avec mon flair infaillible que sa taille dépassait les deux mètres. Un poids d'environ cent trente kilos. Tout cela pour dire que ses mensurations laissaient croire à un homme musclé et robuste. Une nature physique impressionnante et cela coulait de source, une puissance musculaire incroyable et une endurance du même acabit. Quelques fois, dès qu'il pensait à une chose drôle, un petit rire sortait de sa cavité buccale. J'ai réussi aussi à percevoir l'un de ses tiques. Il se passe la main sur la joue droite comme s'il s'essuyait le visage après une douche. Une mimique très bizarre. Une démarche nonchalante et rapide. Il changea de place sans même que je ne l'aperçoive. Pourtant, je ne l'avais pas quitté de vue depuis qu'il était dans le magasin. J'avais donc un premier avis sur la personne.
Je commençai à parler : « Vous êtes un autochtone ou un étranger.» Il fit un geste de haut en bas avec sa tête pour dire « oui, je suis un étranger ». J'enchaînai les questions les unes après les autres. Je l'interrogeais très précisément, il répondait avec finesse, jusqu'à ce que je parle de sa famille. Pourtant, il commença bien sa phrase. La question était : « De la famille, un père, une mère ? », il enchaîna en disant : « Oui, une mère gérante d'un bistro. ». Notre rencontre prenait une allure amicale. Et c'est ici que l'entretien changea d'atmosphère. Je continuais : « Vous faites quoi dans la vie ». Il répondit distinctement : « Je découvre le monde ».
Le livreur Sheldon entra dans la pièce avec les colis destinés à la vente et il m'annonça le prix et la quantité achetée. Je me levais de mon siège et tendis les mains vers le jeune homme qui était chargé. Il me regarda avec un grand sourire...
Après avoir eu un entretien avec vous monsieur Fiewmann. Je commençai à mieux cibler le personnage. Saïkon est avant tout un individu réglé et organisé. Un individu : Actif, épanoui, entreprenant, il est conscient dans un combat de la réalité de la chose, il sait lorsque l'adversaire est plus puissant que lui. Il ne fait pas de faux pas, même s'il déteste savoir qu'une personne peut-être plus forte que lui. Un savoir-faire expérimenté et une cohérence qui lui permet de savoir se sortir des problèmes les plus périlleux.
Beau et soigneux, qui se préoccupe de son bien-être. Il sait concevoir de ses erreurs des leçons précieuses. Il sait ordonner ses envies, mettre de l'ordre et les hiérarchiser. Il a une totale confiance en lui. Il éprouve une aisance dans ce monde ou règne le chaos. Des ambitions sans limites : un homme qui aime relever les défis.
C'est un Pirate : Borné, lugubre et insouciant, aucun de ses actes n'est superflus, mais plutôt fertile. Menant à un but précis. Il sait ce qu'il désire et comment l'obtenir. Prétentieux avec un brin d'autorité, toutes ses qualités contrebalancées par son orgueil ! On l'apparente à un comportement arrogant, qui peut laisser place à un ton d'agacement. Une idée du respect qu'il est parfois nul. Colérique et jaloux, des sentiments qui rendent Saïkon aveugle et bête.
Il sait montrer ce qu'il désire le plus, montrer ses intentions, persuadé dans une conversation de l'exactitude de la vision de son monde. Un jugement logique qui découle de bon sens. Travailleur acharné, têtu. Un peu bordélique, mais ceci ne vient en aucun cas freiner son efficacité. Cet homme est travailleur. Il aime à ce qu'on lui dise que son travail soit bien fait et propre. Une tâche faite n'est plus à faire, pour cet homme, il serait capable de laisser une tâche et de ne jamais la reprendre. Cependant, cela n'arrive presque jamais.
Des motivations qui lui donnent un élan dans la vie quotidienne, pirate dans l'âme, même si sa voie de départ était plutôt dirigée dans les forces de l'ordre. Pour le gouvernement mondial, tuer est une vision avilissante de la personne. Chez la piraterie, il y en a, je confirme des personnes comme ces Marines, mais pour Saïkon être un truand c'est la liberté, c'est la faculté d'être libre de ses mouvements et de révéler au monde sa singularité, sa capacité à vivre sans les autres.
Sa pensée est formée autour d'intuition qui lui permet d'avoir des idées toutes faites, mais aussi de résoudre des problèmes compliqués en les rendant évidents et limpides. Il aimerait affirmer bel et bien ses idées au monde même si celles-ci choqueraient et étonneraient la société.
Un cerveau réfléchi, qui synthétise toutes les solutions possibles à des problèmes pénibles et durs. Cependant, il n'hésite pas à innover et créer de nouvelles solutions. Une idée de départ peut-être modelé et changé en cours de route. Il assume ses changements même si, des problèmes sont engendrés par la suite. Lorsque qu'il fait un choix qui ne lui parait pas le meilleur, il se donne au maximum pour qu'il le devienne. Il n'a pas peur que ses choix le mènent droit vers un chemin où il ne pourrait plus faire demi-tour : la mort. Rien même l'idée morbide de mourir ne lui ferait pas changer d'idée, un choix est un choix, pour lui on l'assume jusqu'au bout. Son esprit sait trouver les solutions les plus simplistes et sommaires. Un temps de réaction est demandé avant que le dénouement de sa stratégie soit dévoilé.
Le combat est pour lui une circonstance qui lui permet d'exprimer sa franchise et son assurance. Son désir pour la bataille met en valeur toute sa physionomie. Il ne loupe jamais le coche, permettant d'agrandir sa renommée. Le plus souvent, lorsqu'il se bat, ce n'est plus un combat, mais cela devient un cours pour les spectateurs présents. Il est déterminé à faire savoir que lorsque que l'on a de la dextérité, il faut le montrer et ne pas le cacher.
Histoire Pour borner mon histoire, j’aimerais vous dire, que pour certaines personnes mon récit est un fait divers et pour d’autre un affreux conte à faire des cauchemars. J’ai vécu des tas de choses auxquelles des personnes normales n’auraient pu survivre. Mon histoire peut se narrer en plusieurs grandes parties, l’enfance, les premiers pas dans le monde adulte et pour finir, le crépuscule de ma vie. Comme vous l’avez compris, je vous écris à vous lecteurs, alors que mes jours sont comptés.
Ce monde dans lequel, j’ai vécu, dans lequel je vais mourir, ce monde dont je vous parle est une terre insolite. C’est un monde ou règne et régnera toujours la piraterie, une faction d’un sang froid inégalé, qui s’est détourné de sa voie principale. Cette vague de piraterie a été relancée par un homme, un grand personnage de l’histoire, si je puis dire. Cet individu est mort après avoir prononcé une parole : « Mon trésor ? Si vous y tenez vous n'avez qu'à le prendre! Je l'ai caché quelque part dans ce vaste monde. » Après cette parole une grande vague de piraterie déferla sur le globe à la recherche d’One Piece, le plus grand mystère de l’humanité. Tout n’est pas parti de ce fait bien sur, mais il en découla certaines choses. La population de la cette planète devint plus craintive et chétive, La sécurité fit de moins en moins certaine, le monde plongeait dans un chaos total… Qu’allait-il en devenir ? Que de belles paroles, voici une brève introduction du monde dans lequel je vis.
En dix lignes vous venez de cerner le personnage que vous allez suivre pendant tout le récit. En tant que narrateur, je le droit de vous dire qu’il ne faut pas vous attendre à un personnage fantastique ou surnaturel. A partir d’ici, vous allez rentrer dans la peau de ce personnage nommé Saïkon. Et vous découvrirez ce qu’il est.
Chaque récit autobiographique, commence par l’enfance ; mais ne devrions-nous pas nous baser sur des faits importants, distrayants et surtout qui comportent des éléments de ma vie qui soient concrets. Qui ça intéresse de savoir quel poids, je faisais à la naissance ou encore la première fois que j’ai pissé au lit ? Pour cela je me dois d’être objectif et précis, je suis né sur East Blue, dans la cambrousse, cependant, il n’y a aucun souvenir qui me revient de cette campagne verdoyante, ma famille vivait selon un mode de vie très sobre, l’autoconsommation, des champs remplis de céréales et de légumes, voilà de quoi on vivait. Une année alors que la sécheresse régna durant tout l’été, la récolte fut pauvre. A la suite de ceci, ma mère prit une décision qui changea nos vies à tous les deux. Ma mère prit toutes les économies de la famille et nous avons migré vers la ville. Cet exode rural fit dur pour moi et ma mère, notre logis à la campagne était très vaste, la nourriture ne manquait pas, avec la chasse, les récolte et de la cueillette. Nous sommes passés de la campagne d’East Blue, dans le fin fond du territoire, à la ville près de la mer. C’était le rêve… pour les gens riches peut-être mais pas pour les pauvres, avec le peu de fond que l’on avait, nous avions le strict minimum pour survivre, un taudis, de l’argent pour se nourrir et une famille… décomposée… Notre maison était faite de taules et de quelques agglos. Les fenêtres étaient recouvertes par du carton. Ce n’était pas la belle vie, mais on y vivait bien. Ma mère travaillait comme serveuse dans un bar près de chez nous. L’école était obligatoire. La plus grande partie de nos économies servaient et avoir une culture comme les autres enfants de mon âge.
J’ai suivi une scolarité, comme tout enfant, mais ce qui me différenciait des autres enfants, est que j’étais un cancre. Un pur cancre, le coin ça me connaissait, le bonnet d’âne encore pire. Je détestais l’école, les mathématiques, l’histoire, le français, tout ça, c’était barbant. Durant toute mon année scolaire, je passais tout mon temps la tête collée au carreau à regarder l’horizon. Je me demandais ce qu’il pouvait y avoir de l’autre coté de cette ligne d’eau, le vide, une autre mer, un barrage ? Je ne savais rien, mes connaissances étaient limitées.
Ma corpulence n’était pas invisible. Je subissais d’énormes critiques et des que cela commençait à devenir blessant, je piquais des crises. Je connaissais toutes sortes de moqueries possibles, sur ma corpulence, ma richesse personnelle, mes habits, mon QI et j’en passe.
Le quartier dans lequel on vivait était loin d’être sûr, ma mère me laissait rentrer à pied seul, car elle n’avait pas le choix, son travail lui prenait la majorité de son temps. Sur la route de mon domicile, j’endurais des chantages, des menaces. Chaque jour, je devais donner mon goûter, mon argent de poche… Tout ça dura assez longtemps, ma mère n’en savait rien, car sinon, je me faisais tapé. Cependant un jour, en rentrant de l’école, les trois mêmes canailles, me dérobèrent mon argent. Lorsque que je les vis prendre mon goûter et l’argent durement gagné dans leurs mains, j’eus un sentiment d’amertume et de rancœur, plus grand que les autres fois. Mon bras se fléchit, mon pied se cambra, mon regard changea, il n’était plus rivé sur le sol, il regardait l’un des trois chapardeurs. Il me rétorqua d’une voix niaise et rauque : « Qu’est t’as !?! ». Je serrais le poing droit et lui envoya dans la figure. Il tomba au sol et lâcha, mon petit porte monnaie et mon sac du goutter. Je courus à toute allure, les jeunes bandits me rattrapèrent très vite, car ma corpulence ne me permettait pas d’être une flèche. Avant que l’un d’eux ne se jettent sur moi, je pris le sandwich et l’enfourna dans mon gosier… La suite fit moins glorieux pour moi, ils se ruèrent sur moi, et me torturèrent. Je finis allongé sur le pavé, le nez en sang, les yeux violets, des douleurs dans l’abdomen. Je ne pouvais plus bouger. C’est ma mère qui me ramassa le soir tard en revenant du travail. C’est à partir de ce jour, que mon idéologie changea…
Les rues n’étaient pas sûres, la ville entière n’était pas sûre. Il fallait donc penser à quelque chose pour y remédier. Déménager ? Non, pas assez d’argent…Retourner à la campagne ? Non, les saisons ne le permettent pas. La dernière solution me paraissait un peu surhumaine, mon gabarit ne me facilitait pas les mouvements. J’ai décidé de m’entrainer à l’art du combat, pas n’importe lequel les arts martiaux. Naturellement, je n’avais pas assez pour engager un « maître », donc j’ai du sacrifier mon temps libre pour aller… et oui écoutez bien : à la bibliothèque. J’y ai trouvé tout mon bonheur. C’est comme ceci que j’ai appris la maitrise des combats. Enfin bon, je n’ai pas tout appris dans les livres, pour cela, j’avais confectionné un mannequin identique à la race humaine, avec quelques sacs de pomme de terre et du sable. Je tapais dessus chaque soir, jusqu’à ce que ma mère arrive et prépare le diner. Durant un an, j’ai tapé sur le même sac, pour accroitre ma force. En suivant, les instructions des bouquins : selon eux, je devais passer au plein air. Je me suis arrangé un terrain avec des cibles pour améliorer ma vitesse. Tout ça pendant plusieurs années, chaque jour, chaque soir, pendant des heures, à goutter de sueur.
Tout allait pour le mieux pour moi, je commençais à prendre de l'assurance, mon niveau au combat avait augmenté très fortement. J'avais réussi à développer une technique très spéciale, j'avais acquis une vitesse effroyable, c'était contraire à la nature ; ma masse corporelle dépassait la normalité. A force, de taper, de cogner, de tambouriner sur des cibles, de courir pour les éviter, c'est ça qui m'a permis d'accroitre ma vitesse de pointe.
J'avais dix-huit ans, l'école était finie pour moi, toutes ces années furent bénéfiques et surtout généreuses. Pour ma mère tout d’abord, le patron du bar dans lequel elle travaillait, était décédé à la suite d'une crise cardiaque n'ayant aucun proche vivant à ce jour le bar lui revint. Ensuite pour moi, vous le savez, j'ai acquis des techniques qui dépassaient mon entendement à moi. Cependant, est-ce que cela suffisait ? C'est lorsque tout va bien que les ennuis arrivent, mais bon qui aurait cru que mon malheur aurait fait mon bonheur.
Un beau jour, alors que l'année de mon dix-huitième anniversaire continuait de s'écouler, je cherchais un emploi, cependant avec mon dossier scolaire, peu de branches s'ouvraient à moi. Je devais assembler mes capacités avec mes compétences. La Marine ? C'était une carte à jouer pour réaliser mon rêve, ce rêve que tous les enfants désirent, la liberté, découvrir de nouveaux horizons, de nouveaux paysages, vivre sa vie comme chaque personne le demande. Cette vie si courte où l'on peut y rencontrer des hauts et des bas. J’ai médité sur la question ; seul et ensuite avec ma mère. Devenir Marine n'était pas un choix, mais une obligation pour acquérir ce que je désirais. L'idée de rester seule ne plaisait pas beaucoup à ma mère, mais elle savait bien qu'un jour, je quitterais le nid et que je devais prendre mon envol. Ma mère devait faire avec ; c'était comme ça, j'avais atteint la majorité ce qui me donnait le droit de quitter la maison... J'ai donc fait la marche à suivre pour rentrer dans le rang de l'organisation mondiale, les papiers, les suivis médicaux, tout était apte, même si ma corpulence était largement au-dessus de la normal. J'étais sur le départ, mon bateau partait tard le soir pour rejoindre la capitale et ensuite être désigné dans une spécialisation. Ma mère avait tout fait pour que je vive une nouvelle vie comme un ange, des petits plats préparés pour au moins toute la semaine, elle m’avait confiée les économies faites durant les dix dernières années. J'avais tout pour réussir... Le soir de nos adieux, le sac à dos bien remplit, je marchais dans les rues qui menaient à mon logis, j'auscultais chaque recoin, les murs, le pavement tout, chaque centimètre carré, me rappelait un souvenir. Les escaliers qui menaient vers la maison, je m'imaginais combien de fois avais-je pu les emprunter, y tomber. Cependant, avant d'y arriver jusqu'à cet escalier, deux rues me séparaient des marches et de moi.
Au tournant de l'avant dernière rue, un homme me sauta dessus par derrière comme un lâche. Je ne pus l'éviter, il me plaqua au sol, je le repoussais d'un coup de pied, mais lorsque que je revins sur mes pieds, une ronde de mécréants m'entourait... Mon pouls s'accéléra, la peur me traversa. Un homme était posté au milieu de la ronde, il me pointait du doigt et dit : « Ton Sac ». Je fis un "non" de la tête en tremblant. L'homme au costard cravate agita son doigt vers l'avant deux fois et la dizaine de brutes se rua sur moi. Un vide d'ordures était placé à dix mètres de moi, j'y laissai tomber mon sac. Je commençai à me battre, je subissais les beignes en premiers, la peur de me battre m'envahit, dès que je reçus la première gifle dans la tête, une rage de vaincre monta en moi. Mes yeux s'ouvrirent en grands. Ma main vola dans la direction, du visage voisin, il le percuta si fort, qu'il fit tomber deux autres hommes avec lui. Je mis en œuvre, l'acharnement de toutes ces années d'apprentissage, de maîtrise et de sueur, mon corps gigotait comme un brise d'air, mon pied fracassait les corps, comme un marteau, mon poing tel une massue. Cependant, à force de cogner et de frapper, mon pouls accélérait, mon endurance me perdait. Je donnai un coup de genou dans le dentier de l'un des brigands, on entendit résonner le claquement dans toute la ruelle. Ne voyant personne se ruer sur moi, je fis une pause, je respirais comme un ventilateur. Devant moi se tenait trois grands gaillards prêts à me taper dessus comme des brutes. Ma rage et ma conviction n'avaient pas suffit, elles avaient déjà fait des dégâts monstres, mais seulement deux tiers de la horde avait été décimé. Le combat s'annonçait rude et contrebalancé. Mon souffle était très fort, l'un des trois gentlemans arma une sorte de morceau de bois avec des échardes qui l’hérissaient sur son long. Il m'en donna trois coups avant que je tombe par terre. Les deux autres, se ruèrent dans ma direction pour me porter de coups. Ils s'arrêtèrent. L'homme à la cravate, s'avança dans ma direction, se pencha sur moi et bafouilla dans mon oreille : « Tout ceci pour un malheureux sac, quel carnage... ». J'étais étalé de tout mon long sur le sol, les pavés étaient gelés, mon nez coulait à flot, mon arcade saignait, mon corps était paralysé par la douleur. L'homme s'avança vers le conduit à ordure, là où était déposé ce cher sac à dos. Il posa la main dessus et reprit la parole : « Pourquoi le défends-tu autant que peut bien-t-il y avoir de si précieux ? ». Rien que d'y penser, voir notre argent durement gagné dans les mains de ce fou me donnait des nausées. Il souleva le sac, de sa main droite et ouvrit délicatement la poche avant... Il y vit une enveloppe, celle qui contenait l'argent. Ma rage devenait bouillante, ma foi aussi. Je ne savais pas quoi faire pour parvenir à les neutraliser. Mes blessures me laissaient croupir à terre comme un déchet. J'ai vu ce qu'il a vu, une liasse de billet entourée d'un élastique, c'était pour mon rêve et sans argent ce rêve, il n'était rien...J'ai rampé, jusqu'à lui, ma conviction me disait de me battre. Arrivé à ses pieds, il me donna un coup de pied dans la face. Je l'entendis sonner dans ma tête, comme un tambourin. Comme si, la sonnette qui annonce la fin du combat venait de retentir. Un rêve qui part en lambeau.
Je le vis se retourner, fier et content, le voyant partir, un élan de vigueur me traversa, comme un coup de tonnerre. Je bondis dans sa direction, il se postait à dix mètres de moi, je fis trois foulées, je me mis en boules pour aller plus rapidement dans sa direction. Je le percutai par derrière, il tomba la tête la première sur le pavé, je le repris d'une main, je le soulevai, je lui donnai un coup de boule, je sentis mon crâne vibrer sous la force de frappe et enchaîna un coup de pied à la hauteur de sa tête, il retomba la nuque contre le trottoir et ne fit plus un seul mouvement. Après l'avoir vu se manger le sol, je tombais à terre et plus rien...
A mon réveil, j'étais sous les barreaux, l'ombre reflétait les barreaux de la prison. J'étais plein de balafres. Dans ma cellule deux hommes étaient avec moi. Ils portaient sur eux la tenue des détenus, les bandes noires et blanches et le numéro. Je ne les aperçus que quelques temps, car l'un des gardiens m'appela à sortir de la cage. Je ne tenais presque pas debout, les chaînes à mes pieds, ne me facilitaient pas la mobilité. Je fus conduit dans une pièce où un homme était posté devant moi, assis sur une chaise, de la paperasse devant lui, l'air sérieux et sûr de lui, il entama la discussion : « Saïkon, vous êtes accusé d'avoir tué Edmund Black, agent du maire de notre ville, vous êtes donc coupable d'un crime et vous connaissez la sentence : la pendaison ! Vous serez donc pendu haut et court dans sept jours ». Il tapa deux fois avec son marteau sur la table et dit : « Coupable ».
J'ai rejoint ma cellule et me suis allongé sur le dos, je me suis mis à penser, à tout et à rien. A ce que j'aurais pu faire. Je fus interrompu dans mes pensées par un homme enfin plutôt un jeune homme m'interpela : « Toi aussi, tu veux être pendu ? ». Le silence s'installa dans la pièce, je ne me sentais pas de bonne humeur pour répondre, mais la politesse me força : « Oui, malheureusement ». Le jeunot qui était en tailleur me demanda comment étais-je arrivé ici. Je lui répondis, la tête dans les bras : « Pour un crime que je n'ai pas commis... ». Le silence réapparut et le jeune prit la parole : « Nous aussi, sauf que pour eux aidé un pirate c'est un crime... ». Je fis signe de la main et ajoutai : « Au moins, je ne serais pas seul. ». Cela ne le rassura pas du tout. J'avais le sentiment d'avoir tout perdu...
A cent quarante-quatre de ma mort, j'avais demandé une seule chose, une dernière rencontre avec ma mère. Cela fût accepté, mais, je ne la vis que dix minutes, les visites étaient courtes et rares, ma mère était déçue, pas déçue que je sois en prison, car elle connaissait la vérité, elle savait comment j'étais, comment je me suis arraché pour accomplir mon rêve, un goût d'amertume et de trahison envahissait son âme. La trahison de perdre un fils. Ce fils qu'elle a élevé, nourri et câliné. Elle partit les yeux en larmes et moi aussi, l'idée de mourir ne me plaisait guère non plus. Elle m'a quitté et je ne la reverrais peut-être plus. C'est ce qui me faisait le plus peur. En rentrant dans ma cellule, je regardais les deux prisonniers. Je m'assis sur le sol, dans la poussière, sur la dalle de béton, puis je fis une rotation de la tête vers les barreaux de la prison. Une idée folle me traversa l'esprit. En réagissant rationnellement, sachant que mes jours étaient comptés, l'idée de s'évader n'était pas si débile après tout. Je regardais encore une fois, les deux détenus. Pour cela, je devais imaginer un stratagème pour quitter ce trou maudit. Je fis plus ample connaissance avec mes codétenus. J'entamai la conversation, avec le prisonnier le plus près de moi, on parlait avec aisance, sans gène, comme si nous étions amis de longue date. Je lui demandais de décliner son identité : il se nommait Walter, né ici dans cette ville. Il était orphelin. Je lui aurais donné 16 ans tout au plus. Il avait quitté son orphelinat pour devenir mécano dans les chantiers navals. Il y travaillait sans relâche, avec de l'entrain, il m'expliquait, ce qu'il y faisait, ses grandes réussites etc. Je passais ensuite au colosse posé sur la banquette un peu plus loin.
Je fus surpris de sa voix, il avait une voix de châtré, les vocalises qui sortaient de sa bouche se propageaient dans l'air comme des ultrasons, il faisait un peu imbécile sur lui, sa capacité à l'oral était telle, qu'il ne savait presque pas parler. Walter prit la parole pour le malheureux ; C'est Murdock, mon compagnon, il est bête, mais adorable. Très musclé, c'est un ancien catcheur. Si j'ai bien compris, ils étaient là, car ils avaient résisté aux forces de l'ordre. Dans une manifestation, Murdock avait donné un coup sur un officier, qui mourut dans la seconde qui suivit, il était condamné à mort tout comme moi.
Je vous le dévoile désormais : la stratégie consistait tout d'abord à ouvrir, les grilles de la cellule. Selon le jeune adolescent : « Ce sont de simples gonds à demi cylindre, avec un levier approprié et l'application d'une force adéquate, la porte se soulèvera ». Un banc en bois était placé dans notre pièce sous une table, ceci devait faire l'affaire. A la suite de cela : la neutralisation de chaque garde devait être primordiale pour la suite du plan et la récupération des clés accrochées à leur ceinture. Dans un troisième temps, nous devions récupérer les objets qui nous avaient été réquisitionnés à notre entrée à la prison. Les clefs allaient nous être utiles pour cette partie de l’évasion. Après obtention de notre matériel, la fuite n'était que simplicité, passer par la grande porte à l'aide d'une tenaille, découper le grillage et notre bon de sortie était valide. Tout ça, sans compter les maladresses et les dérapages incontrôlés.
Le grand jour arriva, il était quatorze heures trente, l'heure de pause des gardes, Walter prit le banc situé sous la table et le positionna de façon à forcer la grille, tout en la soulevant. La porte céda sous la force du levier, Murdock la rattrapa dans son élan et la laissa tomber dans sur le sol, sans aucun bruit, mon regard était posé sur chaque recoin de l'allée, le premier homme de garde devait être positionné à environ onze heures de notre direction, juste avant la seconde grille, celle qui nous menait droit vers la salle où était conservée nos biens. Le géant et le mécano se cachèrent derrière le pilier le plus proche, quant à moi, je continuais d'approcher le garde à moitié endormi sur sa chaise. Le garde ne vit pas le coup venir, entre la vitesse de frappe et son état somnolant. Il tomba sur le sol, mangeant la poussière et le carrelage en pavé de la prison. Le colosse qui se tenait derrière le pilier, prit le malheureux et le cacha dans notre ancienne cellule, après avoir dérobé ses clefs. La sueur coulait à flot, le stress était présent, il nous tétanisait, nous étions à deux portes de la pièce recherchée. La première s'ouvrit avec facilité, la seconde aussi, le plan se déroulait comme prévu. La pièce s'ouvrit une nouvelle fois à l'aide des clefs, je pris mon sac à dos, Walter lui, prit une sorte de caisse à outils accroché à un sac et Murdock, une ceinture de combat et deux bracelets.
C'est là que les emmerdes commencèrent, pénétrer dans la salle aux objets, nous prit plus de temps que prévu et la pause prit fin, la sonnerie retentit dans le bâtiment comme un coup de couteau dans le cœur. Nous devions nous dépêcher de rejoindre la grande porte qui donnait sur la cour. La pièce que l'on venait de quitter, donnait sur la grande porte, cependant, les gardes ayant fini leur pause, cela devenait compliqué. On traversa une porte, mais pas deux, un garde nous surprit en train d'insérer la clef dans la serrure. Il eut juste, le temps de laisser échapper une vocalise qui retentit entre les murs comme un coup de tonnerre, je lui retournai un coup de pied enchaîné d'un coup de poing en pleine tête. Il tomba contre la porte, mais le bruit alerta toute la troupe, l'alarme résonna et le stress devint de plus en plus fort. Il nous tétanisait les muscles de la tête au pied. Je fis signe à Walter d'activer un peu la marche, il ouvrit les portes jusqu'à accéder à la porte centrale, se fermant à l'aide d'une grille. Mon visage se tourna vers le sol, la défaite était imminente, la mort nous avait rattrape. Le jeune fourbe sortit de son sac, des explosifs et dit : « Il faut nous dépêcher, il ne nous reste que peu de temps avant que les soldats n'arrivent, aidez-moi à installer ces explosifs aux quatre coins de la porte. Il déclencha un détonateur, qu’il actionna à partir d'une manette, la grille sauta sous le choc de la détonation. Le sourire revint sur ma figure. Après avoir passé la barrière déchiquetée, nous vîmes une horde de gardes, tous en joue, les fusils braqués sur nos corps, nos membres pétrifiés, Walter fit un geste très stratégique et surtout vital, lors du placement des dynamites sur la cage de fer, il avait placé judicieusement des bombes fumigènes à sa ceinture.
En deux gestes très fluides, il dégoupilla les deux armes et les lança dans la direction des soldats. La fumée prit vite la place, nous offrant un moyen de sortie. L’étape suivante était cruciale, elle était simple en soit, mais difficile d’un autre coté. Murdock tenait la tenaille, prêt à découper, quand nous nous avançâmes vers le grillage de barbelés qui entourait toutes la façade. Après avoir bougé dans le brouillard artificiel, le grand gaillard attaqua le fer, le bruit que faisant chaque entaille dans le grillage donnait l’impression d’une horloge, le tic tac de l’aiguille. Il ne restait plus beaucoup d’entailles et la fumée se dissipait peu à peu. Le dernier fil de fer tailladé, nous prîmes la fuite, un coup de feu retentit dans le tumulte de fumée. Une course poursuite démarra à travers dans toute la ville. Cette partie du plan allait être plus aléatoire que les précédentes. Ce sprint dans les rues allait être difficile pour moi, ma corpulence ne me permettait pas de devenir une flèche en vitesse et surtout en endurance. Nous avons parcouru la ville par divers chemins, les plus courts comme les plus longs. Une petite ruelle ou un carrefour, nous étions poursuivis de près par les marines qui guettaient toute la ville.
Tout à l’heure, lors de ma narration de stratégie, j’ai oublié de vous raconter la dernière phase de notre plan… Et c’est pour cela que je vous coupe dans votre lecture. Nous y voilà, après avoir coupé les morceaux de fer, nous devions donc courir vers… le port chercher un bateau. Cependant, l’accès au port est réglementé, et surtout inaccessible les jours de marchés. C’est pour cela que Walter et Murdock furent très utiles pour les événements suivants. Nous devions atteindre le chantier naval le plus rapidement possible. Chacun de nous trois avaient une part à faire. Dans le hangar était stabilisé un gréement selon Walter, qui lui je vous le rappelle travaillait dans ces chantiers en tant qu’ouvrier. Il connaissait par cœur, les moindres recoins du dépôt. Walter nous avait assigné chacun une tache, lui cela commençait par détacher la poulie arrière qui retenait le bateau, ensuite défaire tous les fils qui le retenaient sur le coté. Murdock lui avait une tâche de brute, il devait casser chaque poutre qui retenait le bateau en équilibre, plus les échafaudages, ce n’était pas une mince affaire, mais pour le colosse c’était un jeu d’enfant. Pour moi, c’était le service le plus important de notre plan, elle consistait à ouvrir la grande porte qui nous permettait de nous échapper par les mers et dire bonjour à la liberté !
Pour ça, il nous fallait arriver au port avant eux. Mes compères et moi-même connaissions parfaitement la ville. Chaque dédale, chaque ruelle pouvait nous permettre de nous cacher. Nous étions environ à mi chemin, lorsqu’un groupe d’hommes vêtus de bleu et blanc se placèrent dans notre champ de course. Murdock poussa une accélération qui lui permit de passer en tête. Il écarta les bras, je n’en crus pas mes yeux de voir l’envergure de bras que cette homme avait, il arriva au niveau du tas de marine et les percuta de plein fouet. Il décima la horde ne laissant aucune chance. Les seuls qui restèrent debout prirent un coup de clé anglaise ou encore un coup de savate en pleine poire. Mes jambes commençaient à me perdre. Mon souffle retentissait comme une locomotive et mon cœur battait la chamade. C’était le sprint final, nous étions à cent mètres du port. Chaque entrée était fermée, aucun moyen autre que d’aller vers le chantier naval. Le bateau qui s’y trouvait, était en fin de construction. Il devait rester quelques couches de peinture à faire, un petit coup de ponçage par ci et quelques bricoles finir par là. Arrivé au niveau du hangar, l’arrière du bateau était visible, j’avais comme un mauvais pressentiment. Aucun marine n’était là, la voie était libre. Chacun fit son devoir, Murdock les poutres, Walter les poulies et moi, la porte du hangar. Selon, l’ouvrier les commandes pour ouvrir la porte se situaient à l’arrière du hangar et le bouton de marche à l’avant. Je pressai donc la commande à l’arrière, qui enclencha un bouton rouge. Il clignotait, ce qui me permettait de le repérer au loin. Tout alla très vite, la brute cassait un par un les morceaux de bois comme des allumettes, le petit nabot lui, détachait les poulies avec une souplesse innée et moi rien de tout cela, un incident vint se produire : la non-présence de soldats me paraissait très bizarre, l’organisation mondiale, nous avait pris en fouine par l’autre entrée du hangar, ils crachèrent le feu dans nos directions. Cela devenait un champ de bataille. Les marines envahirent vite la place. Walter se faisait canonner de balles de fusils, Murdock esquivait les coups venant de derrière et cassait les poutres à l’aide des corps des soldats. Et moi, je continuais mon sprint vers le bouton rouge, chaque marine qui se postait devant moi, recevait des coups de pieds, de mains, de poings. Mon corps déambulait comme un chat enragé. A force d’avancer, j’arrivais devant le bouton. Walter ayant fini sa partie, tous les câbles de sécurité étaient retirés de leurs socles. Il se plaça donc à la barre en attendant l’ouverture des portes. Murdock lui avait atteint les dix dernières poutres, lui aussi attendait mon feu vert. Malheureusement, les deux prisonniers étaient entourés de marines n’attendant que leurs enfermements définitifs dans une cellule. Les marines étaient postés devant moi, ils me bloquaient le passage. J’eus une idée géniale, pour une fois mon anatomie allait m’être utile. Je fis une roulade en avant, m’aidant de mes pattes arrière pour me propulser. Je pris énormément de vitesse et dégomma le tas d’hommes placé devant moi. Après avoir percuté, les gardes, je ne savais plus comment me stopper, ma roulade avait prit trop de vitesse. Je dus m’écraser contre le mur qui était devant moi, j’étais allongé sur le sol, mon dos souffrant. J’avais le tournis, ma vision était telle que dès que je fixais un point, il bougeait comme sur la mer en tempête. Cependant, malgré ceci, un point rouge clignotait sous mes yeux, je le tapotais plusieurs fois avant que j’arrive à l’atteindre. La grande porte était ouverte. Murdock brisa les dernières poutres. Le bateau glissa sur le métal huilé. Avant que le bateau ne prenne trop de vitesse. Moi et le colosse grimpèrent à l’échelle placée soigneusement par Walter. La caravelle allait percuter l’eau. Le rafiot provoqua une gigantesque vague sur la rade. Walter prit les commandes, il vira à bâbord. Nous étions sur l’eau, bâbord tout ! Le rêve était à deux doigts de se réaliser. Les marines restés à terre essayaient de nous canarder avec des canons et fusils. Cependant, nous avions déjà mis les voiles vers l’entrée du port. Je regardais au loin, l’horizon, mon envie de découvrir l’autre bout me démangeait et je pensais à toutes les aventures que nous allions vivre.
Voilà, comment, j’ai débuté ma vie, en fin de compte, c’est le début de ma vie qui fut le plus important et c’est bien l’enfance qui détermine l’homme que tu vas être. Après avoir parcourut tout Seas Blue avec mes deux compères Walter et Murdock, nous avons décidé d’une chose, la même chose tous ensemble. Après avoir vécu des tonnes d’aventures, de marrades, d’engueulades et plein d’autres choses encore. Nous avions décidé de nous séparer à l’entrer de Grand Line et faire bande à part. Se créer un équipage et vivre de nouvelles aventures. Et de se retrouver sur l’île Shabondy, pour affronter le nouveau monde ensemble !
Des fois, il y a des choses que l’on ne peut pas éviter, comme une rencontre, une bagarre. Ici, mon destin a chaviré alors qu’il était à deux doigts de couler. Cette fois ci se fut pour moi une rencontre qui souda à tous trois nos mémoires.
Dernière édition par Saïkon le Sam 28 Jan - 12:04, édité 6 fois
Sujet: Re: Saïkon [En cours : 100 %] Dim 22 Jan - 21:34
Description : ¤ La Qualité : -> Orthographe, Conjugaison, Grammaire : [4/5] Fautes élémentaires de la langue française. -> Vocabulaire, Construction Syntaxique : [4/5] Construction des phrases, répétitions... ¤ La Quantité : -> Nombre de Mots : [3/4] Maximum de lignes fixé à 800. -> Aération du Texte : [2/2] Un paragraphe toutes les 20 lignes minimum, 50 lignes maximum. ¤ L'Originalité : -> Les Précisions : [2/2] Donner beaucoup de détails aide le lecteur à se repérer. -> La Méthode : [2/2] Originalité par le style humoristique par Iss Hilton... ¤ Sous-total : [17/20]
Histoire : ¤ La Qualité : -> Orthographe, Conjugaison, Grammaire : [3/3] Fautes élémentaires de la langue française. -> Vocabulaire, Construction Syntaxique : [2/3] Construction des phrases, répétitions... -> Histoire, Parcours et Logique [5/6] Logique de l'histoire pour les personnages, les lieux, les déplacements... ¤ La Quantité : -> Nombre de Mots [3/5] Maximum de lignes fixé à 1000. -> Aération du Texte : [3/3] Un paragraphe toutes les 20 lignes minimum, 50 lignes maximum. ¤ L'Originalité : -> Les Précisions : [2/2] Donner beaucoup de détails aide le lecteur à se repérer. -> La Méthode : [2/4] Originalité par style humoristique... -> Le Personnage : [2/2] Originalité du personnage : physique ou caractère. -> L'Histoire : [1/2] Originalité de la trame. ¤ Sous-total : [23/30]
Général : ¤ La Qualité : -> Orthographe, Conjugaison, Grammaire : [7/8] Fautes élémentaires de la langue française. -> Vocabulaire, Construction Syntaxique : [5/7] Construction des phrases, répétitions... -> Histoire, Parcours et Logique : [6/8] Logique de l'histoire pour les personnages, les lieux, les déplacements... ¤ La Quantité : -> Nombre de Mots : [6/9] Maximum de lignes fixé à 1500. -> Aération du Texte : [6/6] Un paragraphe toutes les 20 lignes minimum, 50 lignes maximum. ¤ L'Originalité : -> Les Précisions : [3/3] Donner beaucoup de détails aide le lecteur à se repérer. -> La Méthode : [2/3] Originalité par style humoristique... -> Le Personnage : [2/3] Originalité du personnage : physique ou caractère. -> L'Histoire : [1/3] Originalité de la trame. Sous-total : [38/50]
Total : [Somme des Sous-totaux/5] : [15,6/20]
Avec ceci je t'octroie donc le niveau 32 avec deux niveaux bonus, tu es donc niveau 34. Quelques mots sur ta présentation : ton vocabulaire est riche et les détails rendent l'imagination fluide et abondante, néanmoins la construction et la liaison des phrases est parfois lourde obstruant la lecture. Tu devrais être moins strict sur la construction de tes phrases, la flexibilité entraine le lecteur dans les flots des écrits, l'imagination n'est pas étroite ni stricte, elle est flexible. En résumé te voilà Capitaine Pirate avec un Niveau 34 et ton Haki de l'Armement. Amuse toi bien parmi nous !
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Saïkon [En cours : 100 %]
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